Si l’année dernière, on conseillait les crédits à la consommation pour le financement de vos projets, qu’en est-il de cette année ? Une chose est sûre, le coronavirus et le confinement ont tout changé. Mais est-ce une raison suffisante pour fuir les prestations bancaires ? Le point.
Des banques plus exigeantes cette année
Cette année, les banques sont définitivement plus exigeantes. C’est le cas envers les entreprises que les simples particuliers. Et pour cause, elles ont eu du mal à s’en sortir après les vagues de confinement de 2020. Et à cause justement de ces problèmes, certains emprunteurs n’ont plus de solvabilité afin d’honorer leur dette. Les demandes de rééchelonnement ainsi que les rachats de crédits sont nombreux. Sans compter ceux en situation de surendettement.
Aussi, les règles pour souscrire à un emprunt ont changé. Pour ce faire, vous devez non seulement justifier d’un emploi, mais en plus vous devez en garantir la stabilité en toute situation. Certaines personnes sont par exemple indispensables dans leurs boites et donc ne risquent pas le licenciement ou la perte de salaire. De même, certaines entreprises se sont tellement implantées sur le marché qu’elles ne peuvent plus fermer malgré une diminution de leurs activités. Ces profils auront plus de chance d’obtenir un crédit.
À cela s’ajoutent les anciennes normes pour recourir à un emprunt : un taux d’endettement de 30% minimum, des garanties et des couvertures en tout genre. Une agence de comptabilité à Bruxelles sera plus à même de vous conseiller en la matière.
Un avenir financier qui n’est pas encore sûr
Mais quand bien même vous êtes serein aujourd’hui concernant votre situation financière, la suite est encore incertaine. Selon les dernières informations, le coronavirus n’a pas l’air de vouloir partir de la Belgique. Au contraire, elle s’installe. Et le nouveau confinement peut encore durer. Ce qui, à la longue, pourrait encore avoir des impacts sur vos finances.
Définitivement, l’agence de comptabilité à Bruxelles déconseille la souscription à un emprunt, du moins en ce début d’année. D’ailleurs tous les voyants sur le marché ne sont pas aux verts. Si l’on en croit les sondages, les surendettements sont de plus en plus nombreux sur le marché. Les demandes de rachat de crédit augmentent. Et on prévoit encore une augmentation de près de 20% du taux de chômage dans le pays cette année.
Quelles autres solutions de financement à part le crédit ?
Mais si ce n’est le crédit bancaire, quelles sont les autres solutions de financement pour la réalisation de vos projets ou pour vous permettre de mieux subvenir à vos besoins.
Pour les particuliers, si se serrer la ceinture et économiser n’est pas une alternative possible, il y a les prêts entre particuliers. Ils vous laissent généralement un peu plus de marge de manœuvre que les prestations bancaires.
Il est également possible de toucher une partie de vos épargnes s’il s’agit d’un financement pour un nouvel investissement. Choisissez toutefois bien les placements à faire pour ne pas y laisser votre chemise.
Il y a la possibilité de vendre quelques affaires ou de les mettre en location s’ils ne vous servent plus. Il existe des plateformes dédiées en ligne qui peuvent notamment vous aider en ce sens.
Les entreprises quant à elles ont davantage d’alternatives. Par exemple, il est possible de faire appel à des actionnaires pour s’émanciper aussi des financements à crédit. Ou alors, vous pouvez opter pour le leasing ou le crédit-bail qui est un système de location à crédit de certains locaux ou matériels professionnels. Il y a également le crowdfunding qui est en plein essor depuis peu en Belgique.